Avoir des lumières sur ton vélo est l'une des mesures qui t’offrira le plus de sécurité lors de tes trajets. Avant de prendre ton vélo, tu dois toujours vérifier que tu vois et qu’on te voit, c’est-à-dire que ta visibilité de la route et de ton environnement est adéquate, et que les autres usagers peuvent facilement te repérer.
Malheureusement pour ceux qui aiment faire du vélo, une période compliquée s’annonce. En hiver, il est plus difficile de trouver le bon moment pour sortir. Le froid en est une des raisons, car il peut te rendre inconfortable et te pousser à sortir moins souvent. Heureusement, cela peut être évité, comme nous l’avons déjà expliqué dans notre blog avec les clés pour ne pas avoir froid à vélo.
Une autre raison est la réduction des heures de lumière naturelle. Avec le changement d’heure du mois d’octobre dernier, la nuit tombe plus tôt et, en semaine, il se peut que tu partes du travail, de l’université ou d’autres obligations… alors qu’il fait déjà nuit. Si tu sors la nuit, il est évidemment indispensable d’avoir des lumières puissantes, mais ce n’est pas uniquement dans ces circonstances qu’il faut en avoir. Dans cet article, nous allons répondre aux questions les plus fréquentes concernant l’utilisation des lumières à vélo.
D’après le Code de la route, l’usage de lumières est obligatoire entre le coucher et le lever du soleil, ou lorsque la visibilité est réduite. Les feux avant et arrière doivent être fixes (et non clignotants). Rouler sans éclairage conforme peut entraîner une amende forfaitaire de 35 €.
Toutes les lumières de vélo doivent être homologuées par l’Union européenne afin de garantir la sécurité routière des autres usagers et piétons. En cas d’utilisation de lumières non homologuées, tu peux faire l’objet d’une contravention.
Le système d’éclairage du vélo doit obligatoirement comporter :
En plus de ce que prévoit la réglementation, nous te recommandons d’avoir toujours de bonnes lumières sur ton vélo, même en pleine journée.
Les lumières augmentent ton champ de visibilité et permettent aux autres conducteurs ou piétons de te voir clairement à une distance suffisante. Par exemple, avoir un feu rouge à l’arrière permet d’être vu de plus loin et donne aux autres le temps de réagir pour respecter la distance de sécurité obligatoire.
Tiens compte des conditions météorologiques et planifie ton itinéraire avant de partir. Ainsi, si le soleil ne brille pas ou si les conditions ne sont pas favorables, même si tu penses bien voir, notre conseil est d’allumer tes lumières. Cela sera sûrement utile pour toi, mais surtout pour les autres usagers de la route et les piétons qui pourront mieux te repérer.
De la même manière, si tu prévois de rouler à un moment où la lumière naturelle va évoluer, anticipe pour pouvoir adapter l’éclairage selon les besoins du moment.
En fonction de l’usage de ton vélo — route, montagne ou ville — nous allons te donner quelques recommandations qui, nous l’espérons, te seront très utiles :
Pour faire du vélo de route, il est fortement recommandé de rouler pendant les heures de lumière naturelle, car il est extrêmement dangereux de circuler de nuit sur des routes empruntées par des véhicules à grande vitesse. Si tu n’as pas d’autre choix que de t’entraîner la nuit par manque de temps, fais-le toujours avec des lumières puissantes et sur des routes où tu peux rouler en sécurité, sans la présence de voitures.
Si la lumière naturelle est suffisante pendant toute ta sortie, il ne sera pas nécessaire d’avoir un éclairage avant. En revanche, en ce qui concerne la lumière arrière, nous te conseillons vivement de toujours avoir un feu rouge fixé à la tige de selle. Il ne gêne pas, ne pèse rien, et tu pourras l’utiliser dans des situations où la visibilité est réduite (tôt le matin, en fin de journée, routes ombragées, circulation dense...) afin que les automobilistes te remarquent à l’avance et prennent les précautions nécessaires pour assurer ta sécurité.
Un avantage du VTT en montagne est de pouvoir rouler sur des chemins et sentiers où il n’y a généralement pas de voitures ou d’autres véhicules. C’est pourquoi les sorties nocturnes en VTT sont plus courantes, à condition d’être équipé de lumières puissantes.
La recommandation pour ce type de vélo est d’avoir toujours deux lumières : un éclairage avant et un feu rouge arrière. En montagne, il n’y a pas d’éclairage public et de nombreux chemins, surtout les sentiers, se trouvent dans des zones ombragées de vallée (où le soleil ne pénètre pas en raison des montagnes alentour) ou sous des arbres si hauts qu’ils bloquent la lumière naturelle. Ces situations peuvent se produire à n’importe quel moment de la journée, donc avoir une lumière avant te permettra de l’allumer si nécessaire et de rouler en toute sécurité, en voyant clairement le terrain devant toi et en détectant certains dangers comme des pierres ou des pentes raides…
Si tu utilises ton vélo pour te déplacer en ville, il est probable que tu le fasses aussi bien de jour que de nuit. Par conséquent, un éclairage avant et un feu arrière sont absolument indispensables sur ton vélo.
Tu pourrais penser que l’éclairage urbain suffit pour circuler confortablement, mais ce n’est pas le cas : tu dois avoir les lumières appropriées pour être plus visible sur la route. Sinon, tu risques une amende, comme nous l’avons déjà mentionné.
De plus, comme en ville on circule entouré de nombreux véhicules, piétons et autres cyclistes, il est d’autant plus important d’être bien visible. C’est pourquoi nous recommandons vivement d’ajouter des catadioptres de couleur jaune auto sur les rayons des roues ainsi que sur les pédales pour ce type de vélo.
La réglementation stipule que, lorsque l’usage de l’éclairage est obligatoire, les cyclistes doivent également porter un vêtement réfléchissant permettant d’être vus à une distance de 150 mètres lorsqu’ils circulent sur des routes interurbaines. C’est un point si important que les amendes pour non-respect peuvent atteindre 35 euros.
Cependant, bien que ce ne soit obligatoire que dans ces circonstances, nous recommandons de toujours privilégier des vêtements de cyclisme de couleurs vives ou avec des éléments réfléchissants permettant d’être repéré de loin.
Cette question a toujours suscité des doutes chez les cyclistes, car par le passé, certains ont été verbalisés pour avoir utilisé des lumières clignotantes. Ces sanctions étaient appuyées par l’article 15 du Règlement Général des Véhicules, qui interdit l’utilisation d’un éclairage clignotant, sauf pour les clignotants et certaines exceptions.
Cependant, comme tu l’auras remarqué, presque toutes les lumières pour vélo proposent aujourd’hui un mode clignotant. Cela s’explique par le fait que cette réglementation ne s’applique pas aux vélos. En 2018, la DGT (Direction Générale du Trafic espagnole) a précisé, via l’instruction 18/S-146, que les lumières clignotantes sur les vélos ne peuvent en aucun cas faire l’objet d’une verbalisation, tant qu’elles n’éblouissent pas. Ainsi, si tu utilises le mode clignotant dans des conditions de faible visibilité afin d’augmenter ta visibilité et signaler ta présence sur la route, non seulement tu en as le droit, mais cela est fortement recommandé, surtout pour les feux arrière. Bien sûr, veille à ne pas éblouir les autres usagers.
Il existe différentes caractéristiques à prendre en compte lorsque tu choisis des lumières pour ton vélo.
Tout d’abord, l’intensité lumineuse qu’elles offrent et les modes d’intensité disponibles. Cela se mesure généralement en lumens. Bien qu’il n’existe pas de règle universelle concernant le nombre de lumens requis, tu peux suivre un guide approximatif selon l’usage que tu souhaites en faire. Pour des trajets urbains, une lumière de 50 à 200 lumens peut être très utile. Pour des routes ou chemins peu éclairés, afin de bien voir où tu vas, il faut entre 400 et 600 lumens. Les plus puissantes, celles dépassant les 600 lumens, offrent un champ de vision très large et sont très utiles dans des conditions de visibilité très faibles voire nulles. Il faut également tenir compte de la durée d’éclairage à intensité maximale. En général, l’éclairage avant est plus puissant que l’arrière, car on a besoin de mieux voir que d’être vu.
Il est aussi important de vérifier l’autonomie de la batterie, sa durée et son mode de recharge. Si tu l’utilises sur de longs trajets, il te faudra une lumière capable de tenir toute la durée du parcours sans perdre d’intensité. Un modèle qui indique quand il faut recharger, et qui se recharge via un câble USB, facilitera beaucoup les choses.
Même si la majorité des lumières actuelles prennent déjà cela en compte, assure-toi qu’elles sont résistantes à l’eau et à la poussière, et qu’elles ne se cassent pas facilement à cause de ces éléments.
Enfin, trouve un bon équilibre entre une lumière qui t’apporte la visibilité nécessaire et qui soit confortable à utiliser. À cet effet, prends en compte la fixation au guidon et la légèreté de l’équipement.
Augmente ton champ de visibilité, rends-toi visible et réduis tout type de risque. Ta sécurité est en jeu.
#KeepOnCycling
